Ol’ Yul Can Eat [Log #2]

invitation card for Ol' Yul Can Eat

Up here is the invitation card I made for the Ol’ Yul Can Eat event. Supposedly, every guests were gathered by the Butler-thingy of Ol’ Yul, in order to take part in the challenge of satisfying his impossible appetite. The text blends together French and English, to accomodate all guests, but to also serve as a reminder about how Cooking is an important part of French culture. Here’s a translation of the card:

Voici le carton d’invitation que j’avais réalisé pour l’événement Ol’ Yul Can Eat. Supposément, tou·te·s les invité·e·s étaient réuni·e·s par le majordome du Vieux Yul, en vue de les faire s’affronter lors d’un challenge visant à satisfaire la faim insatiable de ce dernier. Le texte mélange français et anglais, pour être compréhensible par le plus grand nombre, mais aussi afin de rappeler l’importance de la Cuisine dans la culture française. En voici sa traduction:

Dear [guest’s name], You are invited to the Great Restaurant of the great Ol’ Yul. Please come with your best Cook* (*[blood splattered] Apprentices). Bon appétit. Love, [scratched out name].”

Cher [nom de l’invité], vous êtes convié·e au Grand Restaurant du grand Ol’ Yul. Veuillez venir accompagné·e de votre meilleur Cuisinier* (*[tâche de sang] Apprentis). Bon appétit, Sincèrement, [nom rayé].”

Funfact is that the card was handcrafted! Indeed, it was made during Hammertime 2024, while I was working at the Alcyon Studio‘s booth (the team behind the French Translation of Forbidden Psalm). I often have sparks of creativity hitting anywhere anytime and I have always my notebook and a couple of parchment papers with me to note them down, so while I was at the con, meeting and speaking with so many creators, artists and game designers helped me to finalize the concept and idea behind the whole event and why it would start narratively.

D’ailleurs, ce carton a été réalisé à la main ! En effet, je l’ai produit durant le Hammertime 2024, pendant que j’assistais sur le stand d’Alcyon Studio (l’équipe derrière la traduction de Forbidden Psalm). J’ai souvent des élans de créativité arrivant à n’importe quel moment, pour cela je suis donc toujours munie de mon notebook, afin de les coucher sur papier. Ainsi durant la convention, être entourée et échanger avec autant de créateurs et d’artistes m’a inspirée à finaliser le concept derrière l’événement et comment le faire démarrer narrativement.

Original handmade card // Le carton d’invitation original

I had very much fun practicing typographic work of art, even if it’s very simple, so much that I have recently once again tried the exercice for another Æternopian project I will show you off in a near future. In the meantime, enjoy your stay in Æternopia and be careful of what you eat!

J’ai eu beaucoup de plaisir à réaliser cet exercice de calligraphie, bien que le résultat reste simpliste. Tellement que j’ai récemment renouvelé l’expérience pour un autre projet lié à Æternopia, dont je vous parlerais dans un futur proche. En attendant faites attention à ce que vous mangez !

~Lady Numiria~

Ol’ Yul Can Eat [Log #1]

Normally, this weekend would have seen the happening of the first official event set in Æternopian’s Lands: OL’ YUL CAN EAT. Unfortunately it has been cancelled by the absence of too many folks to be able to run properly said event.

En théorie, ce weekend aurait dû être celui du tout premier événement officiel se déroulant au sein d’Æternopia: OL’ YUL CAN EAT. Malheureusement, j’ai du l’annuler faute d’assez de participants pour qu’il puisse se dérouler dans de bonnes conditions.

But be assured that all involved work won’t go to waste: while I still don’t know if I will try to run it again in the future (for now I feel a bit too much let down to think about that), I will keep this series of dedicated logs running from time to time to give you updates and stories around it. For now, enjoy the teaser that was made for the event, setting up the narrative premise that would have see our crew gathered by Ol’ Yul himself…

Mais n’ayez crainte, le travail effectué en amont ne le sera pas en vain: même si je ne sais encore si je proposerais à nouveau cet événement narratif dans le futur (étant encore un peu trop déprimée à ce sujet), je dédierais cette série de Logs spécialisés à vous tenir informer et à poster des éléments qui tournent autour de ce dernier. Pour l’heure, profitez du teaser d’annonce de l’événement initial, qui pose le ton et les prémices narratifs autour d’Ol’ Yul…

~Lady Numiria~

Extra-Log: Secret Santa 2024

+AUTOMATIC TRANSCRIPTION N°X45456+

+TRANSCRIPTION AUTOMATIQUE N°X45456+

To whoever will find this letter, I hope that my meager words will make you realize how ignorance and greed can ruin anyone. I found out that old transcription machine upon which my hands, or whatever they can be called nowadays, can partially still work to operate it. So, I beg you first and foremost: don’t repeat my mistakes, and go forward from now on full of the experience of the ones that preceded you.

A qui trouvera cette lettre, j’espère que mes mots vous toucheront et que vous réaliserez à quel point l’ignorance et la bêtise humaine peuvent nuire à n’importe qui. J’ai trouvé cette vieille machine à transcrire, sur laquelle mes mains, ou quoiqu’elles puissent être désignées comme aujourd’hui, ont encore prise pour me rendre intelligible. Je vous en conjure donc : ne répétez pas les erreurs de vos pairs et avancez avec l’expérience de celles et ceux qui vous ont précédé.

My name is, or rather formely was, Walter. I was stationned upon the 13th “Melancoly” Hill, as Research Assistant, attached to Doctor Otop. I was almost entirely deprived of any field’s experience, if not worse, due to not having really cared to study when I was still sitting on the benches of the General Medical School, but my father, in his kindness, got me this job out of desesperation for a lazy and decadent lifestyle addicted son, always falling to deprevation by the fault of his less fortunate and important fellows.

Je m’appelle, ou plutôt m’appelait, Walter. J’étais stationné sur la Mélancolline n°13, comme assistant de recherche, auprès du Docteur Otop. Je n’avais pour ainsi dire qu’une maigre expérience du terrain, si ce n’est pire, n’ayant étudié que vaguement voir pas du tout sur les bancs de l’université générale de médecine, mais mon père m’avait obtenu ce poste,
espérant qu’un peu d’apprentissage par l’effort me guérirait de ma vie d’oisiveté et d’esthète poli mais désœuvré, entraîné sans cesse dans l’ivresse par mes camarades à l’avenir moins glorieux et plus désabusés.

So, one morning, I took the first convoy for the advanced outpost, among soldiers with sinister and severe faces, to be disembarked at the 13th Reasearch Lab without any matter. After being shortly introduced to the rest of the team and briefed by Dr. Otop herself, I was put at work on some numerous and boring paperworks to classify and send. Feeling very little concerned by the task, I spent the first few days chatting and befriending the barracks guards instead of focusing my brain on my technical assignment. Firstly appearing as unsufferable and bastardly beings, the soldiers became friendly fellows once we discovered our shared interest for drinking nights, sharing with them some moonshine made upon my “free” time, by using the lab’s chemical equipment.

Ainsi, un beau matin, je pris le premier convoi pour la base avancée, au milieu de soldats à la mine patibulaire et à l’air grave, pour me retrouver débarqué au Poste de recherche n°13
sans ménagement aucun. Après avoir été brièvement introduit par le Dr. Otop elle-même auprès du reste de l’équipe de recherche, je me vis confié un manuel d’instructions et de barbantes tâches administratives de classement de dossiers et autres compte-rendus d’expérience. N’ayant que peu d’attrait pour la chose, je passais les premiers jours à sympathiser avec les gardes de la caserne et à me soustraire le plus possible à mes obligations. De prime abord êtres à l’apparence insensible et mauvaise, les soldats se délièrent et nous nous découvrîmes vaillants compagnons de soirée autour de l’alcool que je leur distillais sur mon temps ‘’libre’’ au laboratoire.

“What the sucking duck are you doing down there all day? No attack there dude, but we’re sometimes fed up safeguarding your nerdy friends and you” blurbed the group’s leader one day.
“I dunno, I heard Doc is specialized in Celluloid Hybridation of some sort, as far as I understood her degree. I mainly just see hydroponic cultures and small cages full of chitinous creatures brought back from your patrols.”
“Damned be these patrols! The lil’ suckers you speak of? They killed one of my pal’ the other day. Dude got dried up so hard… like he got the blowjob of his life! But it not ended up in a good way for him I guess… what a pityful way to die.”

« Mais que diantre foutez-vous là-bas à longueur de journée ? Pas d’offenses ptit’gars mais on en a marre de garder tes potes intello et toi parfois » s’indigna un jour l’un d’entre eux.
« Je n’en ai pas la moindre idée. Il paraît que le Doc est spécialisée en Hybridation de cellulose, ou quelque chose dans le genre… de ce que j’en sais je vois surtout des cultures hydroponiques et des cages remplis d’étranges petites créatures chitineuses collectés par les patrouilles. » lui répondis-je.
« Ah, maudites patrouilles ! Ces foutues créatures dont tu parles là, elles ont tué un de mes hommes l’autre jour. Le gars a fini tout sec-os, comme si on lui avait aspiré tout son jus. C’est pas une mort digne d’un homme ça… »

On that he took upon himself to drink a new shot at the memory of his lost comrade. Seeing that he nearly emptied the bottle, I stood up in order to go get a new one at the lab. Near my workstation, I noticed a sealed box containing a few fresh and healthy looking pieces of fruit. While the exterior seemed hard and green, the interior looked pinky and sweety. Not much resisting my thirst for such a treat on this bloody hot night of the local Nuclear Summer, I decided to steal a piece, thinking that my coworker won’t notice one missing out of the 20 or so he planned for his next breakfast.

Sur ce, il se resservi d’un verre. Notant que la bouteille était bientôt vide, je partis en rechercher une au labo. Près de ma paillasse, dans une boite hermétiquement fermée, je notais la présence de plusieurs quartiers de fruit frais, à la peau dure et verte, mais à la chair intérieure d’apparence rosée, si sucrée et fraîche. Ne pouvant résister en cette chaude nuit d’été nucléaire à l’attrait de la faim, je décidais de piquer un de ces en-cas végé d’un de mes collègues, supposant qu’il ne remarquerait pas l’absence d’un morceau parmi la vingtaine présente dans la provision.

After that event somehow very mundane, the following days brought quite an impossible chain reaction of bad luck for me, pushing me into atrocous despair and ruin… First, I was summoned to a disciplinary trial by the higher-ups for “illegal use of the scientific equipment”. I was also judged for “disclosing senstitive informations” and expelled from the team. I could have gone unnoticed for quite some more time, but one of my coworker got punished for losing a rare specimen of impersonated Xenophyto lifeform (or whatever techno-babble I would only understand way too late) and made me pay for it by revealing my secrets, pushing the blame onto me. Stuck and broken as never I was in my entire life, exiled into the barren lands without further notice, even my drinking companions didn’t move a single toe in help, fearing for their own safety.

Après cet événement quelque peu anodin, les jours suivants furent une réaction en chaîne d’un terrible crescendo vers mon malheur. Tout d’abord je du répondre d’une enquête disciplinaire, pour non respect du protocole et utilisation frauduleuse du matériel scientifique. Après examen, je fus de plus
mis à pied par le Docteur Otop pour divulgation d’informations sensibles et jugé manu militari. J’aurais pu passer entre les mailles du filet si un de mes collègues, moins chanceux dans la vie que moi (ou l’était-il vraiment?) dénonça mes combines après qu’il fut expulsé de l’équipe pour avoir perdu un précieux spécimen de vie Xenophyto supplantée, ou autre charabia dont je ne compris le sens que plus tard, m’accusant de ses maux. Jeté à bas comme jamais, et désormais exilé de la base, même mes anciens ‘’compagnons’’ ne bougèrent, de peur de s’attirer eux aussi les foudres de la direction.

In the fields of Verdaine, upon the cursed deamed sunlight, my skin began to itch terribly, squamous eruptions appearing onto my legs and arms, and squishy traces of pox infections bursting out of my chest and head. Not figuring out really what was happening to me, I decided to put that onto the stress and poor hygiene I was under since my exile of the last civilized outpost possibly found at miles away, cursing the fate for not helping me into finding a shelter yet. A couple nights later my teeth and hair fell, and my back began arching in some totally inhuman angles, in an utmost horrible pain, like some nightmarish and angered puppeteer was playing with his most hated toy. My nails turned into long sharped spears and my joints grew outside of my flesh. But the worst into all of this was the hungryness. And the thirst.

Sous le soleil irradiant des Champs de Verdaine, ma peau me démangeait de plus en plus, des plaques squameuses marbrant mes bras et mes jambes, et des boursouflures d’urticaires rougeâtres poussant, éructantes et suintantes, de mon torse et de ma tête
. Ne comprenant pas ce qui se passait, j’attribuais mes déboires à la mauvaise hygiène et au stress
résultant des jours derniers. Puis, quelques nuits plus tard, mes cheveux et mes dents tombèrent, et mon dos se mit à décrire des courbes inhumaines, d’une douleur sans pitié, sorte d’aberration digne des cauchemars les plus sordides de l’imagination d’un fou. Mes ongles se changèrent en sorte de lances aiguisées, et mes articulations sortirent de mon corps, dans une parodie de marionnettiste qui rejetterait toute sa colère sur sa création. Mais le pire fut la faim. Et surtout la soif.

That thirst that rendered me intoxicated, intoxicated for eating, biting, aspiring. Aspiring to taste water, sugar, aspiring to drink from the ultimate spring of all roots. Crying all my tears, blinded by despair and an unexplicable thirst, I’ve seen from my now hideous and bulging redish body a piece of me that looked delicious… once that was a leg, but now it looked more like a delicious, juicy sweet and fresh piece of food, reminding me of a certain stolen fruit eaten by a hot summer night. Quickly and hastily, I devored that ridiculous appendice, my own flesh, the burning taste of it through my mouth making me close my dozen of eyes and crying in a blissful sensation of peace. But furious seemed to have been the forgotten godly power I angered, because the next morning I woke up punished for having felt such joy in my sentence of misfortune, what was left of my mouth now muted into numerous new eyes to spread even more tears into the void, endlessly screaming at my own increasing madness. And all the gods knew how much I craved to be able to scream in horror, by every damn second now and forever.

Cette soif qui me rendait ivre, ivre de goûter, de mordre, d’aspirer. J’avais envie de sucre, d’eau, de m’abreuver à la source de tout. Pleurant toutes les larmes de mon corps, aveuglé par le désespoir et cette soif insatiable, je vis de mon corps, devenu rouge et boursouflé, hideusement déformé à l’excès, un morceau à l’apparence délicieuse… cette sorte d’excroissance qui fut un jour une jambe, avait l’apparence rosée, sucrée et fraîche tel un fruit d’été, me rappelant cette douce sensation de délice autour d’un en-cas chapardé. Goulûment et promptement je m’enfilais cette appendice que je jugeais ridicule, glissant au fond de ma gorge, pris d’une extase sans pareil. Je pus ainsi apaiser la douleur un instant, mes dizaines d’yeux clos de satisfaction. Mais comme une punition divine, un sombre dieu oublié ou je ne sais quel autre fatalité, décida que s’en était trop, point de bonheur miséricordieux pour une pareille abomination. Je me réveillais, le lendemain de mon dernier repas, sans plus de bouche pour crier, seulement mutée en plus d’yeux perdus dans le néant. Et pardieu, que j’avais envie de crier. En permanence désormais.

Since then I changed once again… I don’t know if one could call me human anymore, or just one more of those abominations roaming these cursed lands. Soon I will be no more, or will it be just my mind which would have vanished, because the thirst keeps me always awake, in a neverending state of impossible fury, my flesh becoming my own prison. So I write this letter, at least I try, before I end up hunted and killed like the raging beast I am. What a salvation it would be!

Depuis j’ai encore changé… Je ne sais si l’on peut encore me qualifier d’humain ou juste d’abomination. Bientôt je ne serais plus, ou du moins la moindre lucidité m’aura perdu, car l’absence de satiété me tient éveillé en permanence désormais, dans un état d’errance et de rage sourde, tel un beau diable enfermé. Alors j’écris ces lignes, du moins j’essaye, avant que l’on ne me chasse ou que l’on ne me tue. Diantre, quelle libération ce serait !

Because I’m thirsty. Oh, how thirsty I am…

Car j’ai soif. Pardieu que j’ai si soif…

Walter Melon

Walter Melon

+END OF AUTOMATIC TRANSCRIPTION+

+FIN DE TRANSCRIPTION AUTOMATIQUE+

Walter Melon’s new form (painting by Igor) // Walter Melon dans sa nouvelle apparence (peint par Igor)

That miniature (and story) was created for the Secret Santa Challenge 2024, organized by the “Sinistre & Sombre” Discord Community. The goal was to convert out of nowhere a mini for someone else, just following a short list of keywords given by them. I ended up with “vegetable” and “insectoid”… and so I did this!

Cette figurine (et nouvelle) a été réalisée dans le cadre du Challenge “Secret Santa 2024” organisé par la communauté du discord Sinistre et Sombre. le but était de réaliser une fig pour quelqu’un en partant de quelques vagues indications de son crû. Je suis tombée sur “insectoïde” et “légume”… et voici donc le résultat !

I hope you will enjoy the companion story as much as I loved writing it, and I will see you next time for other stories amidst the barren lands of Æternopia.

J’espère que vous apprécierez l’histoire accompagnant cette figurine autant que moi j’ai apprécié l’écrire, et à bientôt sur Æternopia.

~Lady Numiria~

Extra-Log: Qui Sum?

me demoing a game of Battletech in convention

While this blog started already 3 months ago, I haven’t yet presented myself properly. So, here we go: “Lady Numiria”, a.k.a Andrea La Rosa in real life, wargamer and music composer as a living. And even if I studied sciences in college, it’s due to the hobby that I’m where I am nowadays, working in such a field.

Bien que ce blog ait commencé depuis 3 mois, je n’ai pas encore pris le temps de faire une présentation en bonne et dû forme. Ainsi donc commençons: “Lady Numiria”, aka Andrea La Rosa dans la vraie vie du monde véritable, wargameuse et artiste-musicienne dans la vie de tous les jours. Et malgré mon background académique scientifique, c’est grâce et surtout à cause du hobby que j’en suis là aujourd’hui…

Everything started back in 2003, when Games Workshop tried to reach new audiences with its first attempt at Conquest/Imperium/Stormbringer style of collections. Like many folks from my days, Lord of the Rings minis (through magazines) were my first step into Warhammer, to the point that I even visited my local Games Workshop store to buy more stuff down the line.

Tout a commencé en l’an de grâce 2003, avec les premiers pas de Games Workshop dans l’édition grand public en librairie, via le modèle des “collections papeterie”. Comme beaucoup de gens de ma génération, ça a donc été par la “petite” porte du Seigneur des Anneaux, phénomène culturel hautement populaire à l’époque que j’ai eu mes premières figurines Warhammer, et aussi la raison de ma première visite dans un GW local.

After that, and by remembering all the “Fighting Fantasy” books I’ve read in elementary school (funfact: I only learned way later that the two subjects were tied somehow), I digged deeper into Warhammer, starting a Tomb Kings army, then Ultramarines, and Skavens, etc. A neverending chain of new projects!

Quelques temps après, et me rappelant mes nombreuses lectures de “Livres dont vous êtes le héros” en école primaire, j’ai plongé corps et âme dans le monde de Warhammer à proprement parler, avec une armée de Roi des Tombes, puis par des Ultramarines, puis des Skavens, etc etc. L’engrenage sans fin!

Even from the start I was always passioned by custom minis and homemade stories for my characters, inspired by White Dwarf magazines scratch-build and conversion articles, or stuff found on the early web (like Sire Lambert’ Space Marines army and their proto-Land Speeders Storm). That way, I realized my first “kitbash”: a Space Marines Captain for my Ultramarines force, still intact, still there, never repainted or repaired, sitting on my mini shelf since 2004!

Dès le début j’ai toujours voulu explorer le lore perso et les créations customs, inspirée notamment par les articles de scratch-building et de conversion dans les magazines White Dwarf, ou les articles que l’on trouvaient sur le net encore émergeant, comme celui sur les Land Speeders Storm des Chevaliers de la Lumière du regretté Sire Lambert. Ainsi mon tout premier “kitbash”, comme on dit de nos jours, était pour mon Capitaine Space Marines, qui trône toujours fièrement dans mon étagère à fig, jamais retouché depuis sa création en 2004.

After a break of a few years due to High School and College, I went back into miniatures by 2016, but this time by exploring a new side of it for me: what lies outside Games Workshop. And what a discovery! Between impressive smaller games and incredible mini ranges, it was also the opportunity to learn new painting methods, along with my very first investment and interest into conventions, tournaments and by being an active member of a wargaming community, after spending so much time as just a passive “consumer”.

Après une pause de quelques années entre mes années lycées et universitaires, je m’y suis remise vers 2016, mais cette fois en explorant la face cachée du hobby: ce qu’il y a en dehors de Games Workshop. Grand bien m’en a pris car j’ai eu l’impression de tout redécouvrir, ainsi que les progrès faits entre-temps en termes de techniques de peinture, de game design et de modélisme. j’y ai aussi découvert les conventions, tournois et l’investissement direct auprès d’une communauté, au lieu de la simple “consommation” passive.

In short, I wanted to put out that blog so my creations are not only for my own leisure and everyone can enjoy the numerous stuff I write and put out usually for my minis, also trying to inspire people to play an active part in their local community, so one day they too can inspire a new generation of miniatures painters and players!

Bref, c’est avec tout cela en tête que j’ai voulu vous offrir ce blog, afin que mes créations et les dizaines de drafts que je pond régulièrement pour mon hobby ne soient pas que pour moi, et encouragent les autres à devenir également une part active de leur communauté, afin qu’un jour eux aussi deviennent moteur d’inspiration pour une nouvelle génération de hobbyistes.

~Lady Numiria~

art vs artist 2023

Prologue: Order 181914

letter prologue

Hereby note, the Department of Affiliated Military Expeditions appoints the new recruit: MILE ROSEN to present itself to the Entry & Exit Office for its new assignment to the Æternorpian Army Corps.

Par la présente missive, le Département des Affaires Militaires Extérieures invite le désormais soldat: MILE ROSEN à se présenter au Bureau des Sorties pour sa nouvelle affectation au sein du corps d’Armée Æternopienne.

A reccuring pay (hold until the owner return from the battlefield) and an appropriate equipment will be provided by the administration for the duty of the soldier until its return to the civil society.

Une solde régulière (créditée en attente jusqu’à son retour du front) et un équipement approprié sera fourni aux besoins de la recrue, jusqu’à sa réassignation civile au sein de la société.

By Court Decision from the Baron’s authority, your service duration will be UNKNOWN_DATA cycles long.

Sur décision judiciaire de la Baronnie, le service de la recrue sera de DONNEE_INCONNUE cycles.

Thank you for your service.

Merci pour votre service.

D.A.M.E

D.A.M.E


A few days later:

Quelques jours plus tard:

Log-4: Les Champs de Verdaine

Verdaine fields by day
Days at Verdaine are shared between running for your life and fighting to death
L’emploi du temps à Verdaine est partagé entre courir pour sauver sa peau et combattre à mort

Located far south of Æterno-Prime, the fields of Verdaine are strange plains where there is only war.
Surrounded by a thick persistent fog, facing nameless horrors and monsters emerging from it, or delusional fellows, the lost men, women, and everything in-between, trapped in Verdaine die here of a sick and mandatory death, often alone and craving for it.

Situés loin au sud d’Æterno-Prime, les champs de Verdaine sont d’étranges plaines où ne règnent que la guerre. Entouré·e·s d’un épais brouillard permanent, affrontant monstres et horreurs sans noms, hommes, femmes, et autres perdu·e·s en ces lieux meurent d’une fin maladive et inéluctable, souvent seul·e·s et accueillant soulagé·e·s cette dernière.

Because most of the so-called soldiers fighting in this faceless war are just mere poor souls tricked into it. A few centuries back, the prosperous city of Æterno-Prime had to face a terrible threat, and a young but ambitious Noble head named Khallus ran an electoral campaign aiming to levy citizens, arming and sending them off to fight for the city. Freshly recruited soldiers continue this tradition up to this day, hoping for better life conditions once their service is done, but most of them barely sees the end of it, and the rest are so mentally damaged by their experience, they are put in charge of their new fellows, instead of being treated like they should be due for their years of serving the spaceport.

Car ce n’est pas un mystère que les soi-disant “soldats” se battant dans cette guerre sans but ne sont que de pauvres hères qui ont été dupés. Il y a de cela quelques siècles, la cité jadis prospère d’Æterno-Prime dut faire face à une menace terrible, et un noble jeune mais ambitieux nommé Khallus fit campagne pour lever des citoyens armés qu’on enverrait au front. Ainsi les soldats fraîchement recrutés continuent encore aujourd’hui cette tradition séculaire, espérant de meilleures conditions de vie à leur retour mais voyant rarement la fin de leur service, les quelques survivants étant trop rendus fous et abrutis par la guerre pour rentrer, étant en lieu et place promus au commandement de leurs nouveaux camarades.

As of lately, the fog and its horror has thickened even more, weirdness like never seen before calling out in the night and obliterating positions in the day, pushing folks deep into their trenches. But it is rumored amongst the soldiers of the XIV-18 Company that, in order to relieve their pain, a new batch of comrades should aim toward their outpost very soon…

Dernièrement le brouillard et ses horreurs se sont intensifiés, des étrangetés encore jamais vues criant dans la nuit et massacrant les positions avancées de jour, obligeant tout le monde à se cacher profondément dans leurs tranchées. Mais les rumeurs au sein de la Compagnie du XIV-18ème annoncent qu’un contingent de recrues arriverait bientôt pour les soulager un peu…


datamoshed trenches
Despite the technological level of Æterno-Prime, the trenches of Verdaine are pretty rough and archaic.
En dépit du degré technologique d’Æterno-Prime, les tranchées de Verdaine sont plutôt rudes et archaïques.

Like I said in the very first article on this blog, it’s no wonder why our trip on æternopia will stop in a very WW1 inspired setting for its first real step… As for the name, everyone guessed it comes from the so-called battle of Verdun, but mixed with some celtic influences: being full of weird mythological creatures and Beltaine being the celebration of the upcoming war season (amongst other things), it seemed appropriate to name the region based on it.

Comme je l’avais précédemment mentionné, c’est sans surprise que nous nous arrêterons pour la première étape de notre voyage dans un lieu très inspiré de la 1ère Guerre Mondiale… Comme vous l’aurez deviné, le nom vient bien sûr de la Bataille de Verdun, mixé avec des influences celtiques: empli de créatures folkloriques, et Beltaine étant la fête célébrant l’ouverture de la saison dédiée aux guerres, il me semblait approprié de nommer la région en lien avec.

See you soon for more adventures following the XIV-18 Company and their new recruits!

A bientôt donc pour plus d’aventures avec la XIV-18ème Compagnie et leurs nouvelles recrues!

~Lady Numiria~

Log-3: Rodentia Dementia

skrat gif
Vile and smirky, skrats are found almost everywhere on æternopia
Méprisables et narquois, les Skrats sont présents presque partout sur æternopia

Skrats are like a Plague. Emerging one day from nowhere, no one managed to really guess where did they came from. Some says they are the cursed children of the numerous savage rats from beyond the Tempest, others that they are escaped failed experiments from the secret labs located under the 13th ”Melancoly” Hill. No places on æternopia are truely free from the permanent presence of these creatures, half-human half-rodent, stealthy and imaginative, yet always narrow-minded and very short of trust. They are considered a necessary evil, helping decaying industries or managing to bring science to the most lost regions of this world.

Les skrats sont comme la peste. Apparus sans prévenir un beau jour, nul n’a jamais su d’où ils venaient exactement. Certains supputent qu’ils seraient les enfants maudits des rats sauvages de par-delà la Tempête, d’autres le fruit d’une expérience ratée menées dans les sombres laboratoires sous la Mélancolline n°13. Le fait est qu’aujourd’hui pas un seul endroit du monde ne grouille de ces étranges créatures mi-hommes mi-rongeurs, inventives et discrètes, mais toujours étroites d’esprit et de confiance. Ils sont un mal nécessaire, pourvoyant à une industrie décadente ou au manque de moyens technologiques des régions les plus reculées.

Their tribes are vast and far, but easily distinguishable by their colorful coat: almost all Skrats are visually-impaired, so to recognize their fellows (or foes) they use bright single color coded clothes, in order to show their membership to a certain tribe. Due to that, they are generally prone to failure in recognizing and identifying other lifeforms when any of their other senses are incapacitated (specially their sense of smell!). For that reason Skrats will often protect against all odds their face before anything else, including their limbs, because should they fail to do so, they will be considered useless to their society and cut short of it… permanently.

Leurs tribus sont vastes et étendues, mais facilement reconnaissables grâce à leur livrée colorée. En effet presque tous les Skrats souffrent de déficience visuelle, et donc pour reconnaître leurs pairs (ou leurs ennemis) ils ont adopté une mode vestimentaire simple qui consiste en grande partie à ne porter qu’une seule couleur chatoyante en signe d’appartenance à la tribu. Conséquence de cela, ils ont généralement du mal à distinguer et différencier les autres formes de vie quand un de leur autre sens est incapacité (odorat en tête) ; pour cela qu’un Skrat cherchera souvent à protéger son visage plutôt que ses membres, afin de rester utile à sa société et donc de ne pas mourir pour l’intérêt général.

yellow skrat
This member of the Yellow Kins is a proficient master in blades.
Ce membre des “Rats en Jaune” est un habile manieur de dagues.

This is no secret that Skrats are cruel indeed. Favoring biological warfare and cheap tricks, they are ferocious political opponents and their sly warbands are far more dangerous than their (apparent) number might pretend to. So even if every other species gladly trade with them, with as much mistrust toward them than for any other, there is one, Gnoblinz, that vowed a permanent and very old hatred toward “the Moles from Beyond” that they keep responsible of their misery and doom…

Car les Skrats sont cruels. Adeptes des armes bactériologiques et des coups bas, ils sont de féroces opposants politiques et leurs maigres bandes de guerre sont bien plus nuisibles que leur nombre (apparent) le laisse prétendre. Alors même si chaque espèce fait allégrement affaire avec eux sans plus de méfiance qu’avec n’importe quel autre voisin, il en existe une, les Gnoblinz, qui leur voue une haine si farouche et héréditaire, qu’ils seraient prêts à tout pour venger les leurs des ‘’Taupes de l’Au-delà’’.


Of course Skrats explain why Gabriel (see my previous Log) is working on this project. Once I decided æternopia would have ratmen hanging out, I knew I had to commission the Rat King himself for appropriate artworks. It is no wonder too that ratmen are present, since I am a long-time fan of rats in general (it used to be my favorite animal for quite a long time), especially Skavens, the very same-miniatures that pushed me into wargaming back in 2003…

Bien sûr les Skrats expliquent la présence de Gabriel (voir article précédent) sur ce projet. Dès que j’ai intégré leur concept à mon univers je savais que je me devais de lui faire croquer ses derniers. C’est d’ailleurs l’une des espèces qui peuplent ce monde qui me tient le plus à coeur, joueuse Skavens de longue date (2003)… ce sont même d’ailleurs les figurines qui m’ont fait me mettre au jeu, ayant toujours eu le rat pour symbole et animal favori pendant près de deux décennies.

By the way, if you want to really know, each Skrat tribe have a specific quirk to name their member: I name them after a dedicated cheese from a designated country. As such, The Blue d’Eau-Vergne are named after French ones, while the Yellow Kins are named after Italian cheeses. Meanwhile the last tribe, yet unnamed, follows an English/American cheese naming pattern. Bon appétit!

Pour finir, fait amusant, chaque tribu Skrat possède également une nomenclature spécifique pour chacun de ses membres: ils portent tous un nom de fromage d’un pays spécifique. Ainsi les Bleus d’Eau-Vergne portent tous des dénominations françaises, alors que les Rats en Jaune des spécialités italiennes. La dernière tribu (encore non-nommée) quant-à-elle est orientée crèmerie anglo-saxonne. Bon appétit!

~Lady Numiria~

Log-2: Perditus Humanitas

Sad, grim and dedicated to their task… that’s the daily mood of Æternopia’s humans
Tristes, sombres et dévoués à la tâche… voici le quotidien des humains d’Æternopia

On the lost world of æternopia, humanity reigns not as master, but as useless servants without a good Lord from which to follow the guidance. Men are left to themselves, weak, desesperate, and fighting against nature or other (sentient or not) creatures from these lands, but still unable to really unite and help each-other properly, thus not owning their own fate.

Sur le monde perdu d’æternopia, l’humanité règne non pas en maître, mais en futile serviteur sans seigneur à qui obéir. Les hommes y sont livrés à eux-mêmes, désabusés et luttant tous les jours contre les éléments et les créatures (sentientes ou non) de ce monde, mais incapable de s’unir, de s’entraider et par là même de maîtriser leur pauvre destin.

It is true otherwise that some people, cities and kingdoms do share some sort of mutual agreements to rule everyday’s life, and true that huge empires can also exist in order to make up for that lack of authority. But either be it for cupidity, selfishness, nihilism or total despair, even these mere islands of order are often short-lived or pushed back into oblivion by violent rivals.

Certes, les différentes peuplades, cités et royaumes ont certains accords qui régulent les échanges et la vie sur la planète, et d’autres des empires immenses à même de pour-voyer à un semblant d’autorité. Mais que ce soit par cupidité, égoïsme, nihilisme ou abandon au désespoir total, même ces semblants d’ordre sont généralement de courtes durées ou vite ramener dans l’oubli par de cruels rivaux.


The Nezar’s Vaulters are one of the numerous armies that comprise Humanity.
Les Abritants du Nézar sont l’une des nombreuses forces armées qui composent l’Humanité.

In fact, what makes humanity what it is is not to be one but a whole spectrum of diversity: Baron Khallus subjects can count on Skrats and Mutants in their ranks, but also Grorks travellers, often here to trade goods and a safe passage. In some reclused regions one can find small communities of Gnoblinz refugees, even if other places like the Convent of Blessed Saa-Bins exists for the sake of making this truth a hopeless one.

Ce qui structure l’Humanité, ce n’est pas tant d’être une mais multiple, et surtout cosmopolite : Parmi les sujets du Baron Khallus on trouve ainsi nombre de Skrats et de mutants, mais aussi des marchands et navigants Grorks de passage. Même les régions féodales reculées disposent souvent de leur petite communauté locale de réfugiés Gnoblinz, bien que des exemples comme celui des Promises Saa-Bins existent aussi pour rendre cela une vaine légende.

So while humanity survives through technological and cultural exchanges, the constantly impassable and giant equatorial tempest makes it harder. But further more, if humanity is that numerous on this planet, it’s mostly for one single and simple fact: that she is the sole carrier of the terrible and mysterious curse of the Wyrd

Ainsi les échanges forment l’humanité, que ce soit technologiquement ou culturellement, bien que l’imperméabilité de la tempête équatoriale empêche toute liaison lointaine, scellant hermétiquement les deux zones. Mais si l’humanité est si nombreuse en ce monde, c’est surtout car elle a une prédisposition unique qui la place au dessus des autres : elle est porteuse du mystérieux fléau du Wyrd


What exactly is this Wyrd? Well… that’s something you will have to wait a little bit before I can tell you more about it. Anyway, I would like to thank the talented Sceptik (Gabriel Pissondes) for his wonderful work on depicting æternopia’s inhabitants. A fructful and beautiful collaboration that I cannot wait to show you further more stuff from in the near future, so be prepared for that in the following weeks.

Quel est donc ce Wyrd? Et bien il vous faudra attendre un peu, car avant d’en savoir plus là dessus nous iront faire un tour du côté des autres habitants de ce monde. J’aimerais d’ailleurs remercier le talentueux Sceptik (Gabriel Pissondes) pour ses sublimes artworks dépeignant les habitants d’æternopia. Une collaboration qui s’est faite très naturellement et dont j’ai hâte de vous en montrer plus, donc attendez-vous à d’autres de ses croquis dans les semaines à venir.

~Lady Numiria~

Log-1: A brief overview of æternopia

Isolated in the vast of space, the planet lies alone // Isolée parmi l’immensité de l’univers, la planète gît solitaire

Lost. Strange. Unsettling. This is but a few of the adjectives able to translate ÆternopiA into words, lost planet from the already mysterious Agnostus Sektor. But despite all these, life is thriving on it.

Coexisting more or less in peace (or just loving to fight each other anytime), numerous civilizations shape the planet’s particular ecosystem: Grorks, Skrats, Humans, or even Gnoblins, all have something to bring to the table in the middle of this weird mix of people.

When it comes to geography and environment, the planet is divided in multiple regions. But due to its synchronous rotation with its star, each region has a very specific atmosphere. Due to that, South Pole (always exposed to the sun) suffers an eternal day, dry and hot ; while North Pole, aimed at the complete opposite side, is forever clad in darkness, surrounded by an harsh environment, yet enough stable for it to be the home of the World Capital (only recognized as such by the city itself): Æterno-Prime. Between these two places, multiple landscapes will be experienced by the lone traveller: from toxic wastelands of the Fields of Verdaine to the fetid rotten swamps surrounding the fishing settlement of Rodpunburg, there is always something to see if you manage to get by the equatorial tempest that is permanently and completely separating each side of the planet…

Perdue. Etrange. Malsaine. Voici certains des qualificatifs qui pourraient décrire ÆternopiA, planète perdue du déjà très mystérieux Sekteur Agnostus. Mais malgré tous ses défauts, la vie y fourmille.

Coexistant plus ou moins pacifiquement, ou se battant juste entre eux à la moindre occasion, les nombreux peuples qui jalonnent la planète forment un écosystème particulier: Grorks, Skrats, Humains ou encore Gnoblins, tous ont quelque chose à apporter dans ce bouillon de culture hétéroclite.

Côté géographie, la planète est divisée en plusieurs régions. Mais du fait de la rotation synchrone avec son étoile, les dites régions possèdent une atmosphère très… particulière. Ainsi le pôle toujours exposé à son étoile subit un jour éternel, aride et sec ; tandis qu’au pôle opposé c’est la nuit éternelle qui règne et des conditions rudes, bien que suffisamment stables pour qu’y figure la Capitale Planétaire, dont l’autorité n’est reconnue (et connue) que d’elle-même: Æterno-Prime. Entre-deux, des paysages variés s’offrent au voyageur égaré: des champs de terre toxique et cendreuse des Plaines de Verdaine aux luxuriant marécages fétides qui entourent le village de Cale-en-Bourg, il y a de quoi faire pour peu cependant que vous trouviez le moyen de passer l’immense tempête permanente équatoriale qui sépare les deux hémisphères…


My discovery of Forbidden Psalm/last War while I was working on my Kriegers was clearly the turning point there…
Ma découverte de Last War/Forbidden Psalm pendant que j’étais sur mes Kriegs a clairement joué un rôle décisif…

And… this is where I stop for today regarding storytime, to speak for now about the project’s humble beginnings. Back at summer 2023, I had the idea to merge all my collection of minis (mainly from Games Workshop) into a single project. One day I might tell you of the previous kind of experiments I’ve done in a similar fashion, but none was the size or scope aimed at with æternopia.


And this is probably due to me discovering games like Forbidden Psalm and delving more and more into agnostic miniatures games that, where I would before restrain myself to a single and already existing universe, I realized that this is but a mental creative stop I just put onto me unwillingly. As such, freed from that, I now cannot wait to show you more about what has sprun from that since, from that slow but neverending deep dive into the Grimdark universe, where miniatures aren’t just a gaming tool anymore but a form of expressing art in itself.


So I’ll see you next week for more storytime, where you will be able to discover more about æternopia.

Et c’est ici que nous nous arrêterons côté histoire pour aujourd’hui afin d’aborder maintenant la genèse du projet. C’est en effet lors de l’été 2023 que m’est venue à l’idée d’unifier toute ma collection de figurines (principalement Games Workshop) sous un jour nouveau. Un jour je vous parlerai peut-être des précédentes tentatives du genre qui ont germé dans mon esprit, mais jusqu’ici aucune n’atteignait le scope ou le mélange des genres d’æternopia.

Et c’est probablement du fait de ma découverte et de ma plongée de plus en plus profonde au sein des jeux agnostiques, Forbidden Psalm en tête. Là où avant je cherchais à m’inscrire dans un univers donné, désormais on m’avait vendu comme évidence que cette contrainte créative n’était que fictionnelle, une barrière mentale que l’ont peut abolir. Et ainsi, avec certaines auto-censures imaginatives en moins, je n’ai que hâte de vous montrer les travaux qui découlent de cette réflexion progressive mais constante au sein de la mouvance Grimdark qui a cherché à se réapproprier les figurines non pas comme un outil de consommation ludique mais comme un medium artistique à part entière.


Rendez-vous donc bientôt pour la suite de mes élucubrations à la découverte d’æternopia.


~Lady Numiria~