
+AUTOMATIC TRANSCRIPTION N°X45456+
+TRANSCRIPTION AUTOMATIQUE N°X45456+
To whoever will find this letter, I hope that my meager words will make you realize how ignorance and greed can ruin anyone. I found out that old transcription machine upon which my hands, or whatever they can be called nowadays, can partially still work to operate it. So, I beg you first and foremost: don’t repeat my mistakes, and go forward from now on full of the experience of the ones that preceded you.
A qui trouvera cette lettre, j’espère que mes mots vous toucheront et que vous réaliserez à quel point l’ignorance et la bêtise humaine peuvent nuire à n’importe qui. J’ai trouvé cette vieille machine à transcrire, sur laquelle mes mains, ou quoiqu’elles puissent être désignées comme aujourd’hui, ont encore prise pour me rendre intelligible. Je vous en conjure donc : ne répétez pas les erreurs de vos pairs et avancez avec l’expérience de celles et ceux qui vous ont précédé.
My name is, or rather formely was, Walter. I was stationned upon the 13th “Melancoly” Hill, as Research Assistant, attached to Doctor Otop. I was almost entirely deprived of any field’s experience, if not worse, due to not having really cared to study when I was still sitting on the benches of the General Medical School, but my father, in his kindness, got me this job out of desesperation for a lazy and decadent lifestyle addicted son, always falling to deprevation by the fault of his less fortunate and important fellows.
Je m’appelle, ou plutôt m’appelait, Walter. J’étais stationné sur la Mélancolline n°13, comme assistant de recherche, auprès du Docteur Otop. Je n’avais pour ainsi dire qu’une maigre expérience du terrain, si ce n’est pire, n’ayant étudié que vaguement voir pas du tout sur les bancs de l’université générale de médecine, mais mon père m’avait obtenu ce poste,
espérant qu’un peu d’apprentissage par l’effort me guérirait de ma vie d’oisiveté et d’esthète poli mais désœuvré, entraîné sans cesse dans l’ivresse par mes camarades à l’avenir moins glorieux et plus désabusés.
So, one morning, I took the first convoy for the advanced outpost, among soldiers with sinister and severe faces, to be disembarked at the 13th Reasearch Lab without any matter. After being shortly introduced to the rest of the team and briefed by Dr. Otop herself, I was put at work on some numerous and boring paperworks to classify and send. Feeling very little concerned by the task, I spent the first few days chatting and befriending the barracks guards instead of focusing my brain on my technical assignment. Firstly appearing as unsufferable and bastardly beings, the soldiers became friendly fellows once we discovered our shared interest for drinking nights, sharing with them some moonshine made upon my “free” time, by using the lab’s chemical equipment.
Ainsi, un beau matin, je pris le premier convoi pour la base avancée, au milieu de soldats à la mine patibulaire et à l’air grave, pour me retrouver débarqué au Poste de recherche n°13
sans ménagement aucun. Après avoir été brièvement introduit par le Dr. Otop elle-même auprès du reste de l’équipe de recherche, je me vis confié un manuel d’instructions et de barbantes tâches administratives de classement de dossiers et autres compte-rendus d’expérience. N’ayant que peu d’attrait pour la chose, je passais les premiers jours à sympathiser avec les gardes de la caserne et à me soustraire le plus possible à mes obligations. De prime abord êtres à l’apparence insensible et mauvaise, les soldats se délièrent et nous nous découvrîmes vaillants compagnons de soirée autour de l’alcool que je leur distillais sur mon temps ‘’libre’’ au laboratoire.
“What the sucking duck are you doing down there all day? No attack there dude, but we’re sometimes fed up safeguarding your nerdy friends and you” blurbed the group’s leader one day.
“I dunno, I heard Doc is specialized in Celluloid Hybridation of some sort, as far as I understood her degree. I mainly just see hydroponic cultures and small cages full of chitinous creatures brought back from your patrols.”
“Damned be these patrols! The lil’ suckers you speak of? They killed one of my pal’ the other day. Dude got dried up so hard… like he got the blowjob of his life! But it not ended up in a good way for him I guess… what a pityful way to die.”
« Mais que diantre foutez-vous là-bas à longueur de journée ? Pas d’offenses ptit’gars mais on en a marre de garder tes potes intello et toi parfois » s’indigna un jour l’un d’entre eux.
« Je n’en ai pas la moindre idée. Il paraît que le Doc est spécialisée en Hybridation de cellulose, ou quelque chose dans le genre… de ce que j’en sais je vois surtout des cultures hydroponiques et des cages remplis d’étranges petites créatures chitineuses collectés par les patrouilles. » lui répondis-je.
« Ah, maudites patrouilles ! Ces foutues créatures dont tu parles là, elles ont tué un de mes hommes l’autre jour. Le gars a fini tout sec-os, comme si on lui avait aspiré tout son jus. C’est pas une mort digne d’un homme ça… »
On that he took upon himself to drink a new shot at the memory of his lost comrade. Seeing that he nearly emptied the bottle, I stood up in order to go get a new one at the lab. Near my workstation, I noticed a sealed box containing a few fresh and healthy looking pieces of fruit. While the exterior seemed hard and green, the interior looked pinky and sweety. Not much resisting my thirst for such a treat on this bloody hot night of the local Nuclear Summer, I decided to steal a piece, thinking that my coworker won’t notice one missing out of the 20 or so he planned for his next breakfast.
Sur ce, il se resservi d’un verre. Notant que la bouteille était bientôt vide, je partis en rechercher une au labo. Près de ma paillasse, dans une boite hermétiquement fermée, je notais la présence de plusieurs quartiers de fruit frais, à la peau dure et verte, mais à la chair intérieure d’apparence rosée, si sucrée et fraîche. Ne pouvant résister en cette chaude nuit d’été nucléaire à l’attrait de la faim, je décidais de piquer un de ces en-cas végé d’un de mes collègues, supposant qu’il ne remarquerait pas l’absence d’un morceau parmi la vingtaine présente dans la provision.
After that event somehow very mundane, the following days brought quite an impossible chain reaction of bad luck for me, pushing me into atrocous despair and ruin… First, I was summoned to a disciplinary trial by the higher-ups for “illegal use of the scientific equipment”. I was also judged for “disclosing senstitive informations” and expelled from the team. I could have gone unnoticed for quite some more time, but one of my coworker got punished for losing a rare specimen of impersonated Xenophyto lifeform (or whatever techno-babble I would only understand way too late) and made me pay for it by revealing my secrets, pushing the blame onto me. Stuck and broken as never I was in my entire life, exiled into the barren lands without further notice, even my drinking companions didn’t move a single toe in help, fearing for their own safety.
Après cet événement quelque peu anodin, les jours suivants furent une réaction en chaîne d’un terrible crescendo vers mon malheur. Tout d’abord je du répondre d’une enquête disciplinaire, pour non respect du protocole et utilisation frauduleuse du matériel scientifique. Après examen, je fus de plus
mis à pied par le Docteur Otop pour divulgation d’informations sensibles et jugé manu militari. J’aurais pu passer entre les mailles du filet si un de mes collègues, moins chanceux dans la vie que moi (ou l’était-il vraiment?) dénonça mes combines après qu’il fut expulsé de l’équipe pour avoir perdu un précieux spécimen de vie Xenophyto supplantée, ou autre charabia dont je ne compris le sens que plus tard, m’accusant de ses maux. Jeté à bas comme jamais, et désormais exilé de la base, même mes anciens ‘’compagnons’’ ne bougèrent, de peur de s’attirer eux aussi les foudres de la direction.
In the fields of Verdaine, upon the cursed deamed sunlight, my skin began to itch terribly, squamous eruptions appearing onto my legs and arms, and squishy traces of pox infections bursting out of my chest and head. Not figuring out really what was happening to me, I decided to put that onto the stress and poor hygiene I was under since my exile of the last civilized outpost possibly found at miles away, cursing the fate for not helping me into finding a shelter yet. A couple nights later my teeth and hair fell, and my back began arching in some totally inhuman angles, in an utmost horrible pain, like some nightmarish and angered puppeteer was playing with his most hated toy. My nails turned into long sharped spears and my joints grew outside of my flesh. But the worst into all of this was the hungryness. And the thirst.
Sous le soleil irradiant des Champs de Verdaine, ma peau me démangeait de plus en plus, des plaques squameuses marbrant mes bras et mes jambes, et des boursouflures d’urticaires rougeâtres poussant, éructantes et suintantes, de mon torse et de ma tête
. Ne comprenant pas ce qui se passait, j’attribuais mes déboires à la mauvaise hygiène et au stress
résultant des jours derniers. Puis, quelques nuits plus tard, mes cheveux et mes dents tombèrent, et mon dos se mit à décrire des courbes inhumaines, d’une douleur sans pitié, sorte d’aberration digne des cauchemars les plus sordides de l’imagination d’un fou. Mes ongles se changèrent en sorte de lances aiguisées, et mes articulations sortirent de mon corps, dans une parodie de marionnettiste qui rejetterait toute sa colère sur sa création. Mais le pire fut la faim. Et surtout la soif.
That thirst that rendered me intoxicated, intoxicated for eating, biting, aspiring. Aspiring to taste water, sugar, aspiring to drink from the ultimate spring of all roots. Crying all my tears, blinded by despair and an unexplicable thirst, I’ve seen from my now hideous and bulging redish body a piece of me that looked delicious… once that was a leg, but now it looked more like a delicious, juicy sweet and fresh piece of food, reminding me of a certain stolen fruit eaten by a hot summer night. Quickly and hastily, I devored that ridiculous appendice, my own flesh, the burning taste of it through my mouth making me close my dozen of eyes and crying in a blissful sensation of peace. But furious seemed to have been the forgotten godly power I angered, because the next morning I woke up punished for having felt such joy in my sentence of misfortune, what was left of my mouth now muted into numerous new eyes to spread even more tears into the void, endlessly screaming at my own increasing madness. And all the gods knew how much I craved to be able to scream in horror, by every damn second now and forever.
Cette soif qui me rendait ivre, ivre de goûter, de mordre, d’aspirer. J’avais envie de sucre, d’eau, de m’abreuver à la source de tout. Pleurant toutes les larmes de mon corps, aveuglé par le désespoir et cette soif insatiable, je vis de mon corps, devenu rouge et boursouflé, hideusement déformé à l’excès, un morceau à l’apparence délicieuse… cette sorte d’excroissance qui fut un jour une jambe, avait l’apparence rosée, sucrée et fraîche tel un fruit d’été, me rappelant cette douce sensation de délice autour d’un en-cas chapardé. Goulûment et promptement je m’enfilais cette appendice que je jugeais ridicule, glissant au fond de ma gorge, pris d’une extase sans pareil. Je pus ainsi apaiser la douleur un instant, mes dizaines d’yeux clos de satisfaction. Mais comme une punition divine, un sombre dieu oublié ou je ne sais quel autre fatalité, décida que s’en était trop, point de bonheur miséricordieux pour une pareille abomination. Je me réveillais, le lendemain de mon dernier repas, sans plus de bouche pour crier, seulement mutée en plus d’yeux perdus dans le néant. Et pardieu, que j’avais envie de crier. En permanence désormais.
Since then I changed once again… I don’t know if one could call me human anymore, or just one more of those abominations roaming these cursed lands. Soon I will be no more, or will it be just my mind which would have vanished, because the thirst keeps me always awake, in a neverending state of impossible fury, my flesh becoming my own prison. So I write this letter, at least I try, before I end up hunted and killed like the raging beast I am. What a salvation it would be!
Depuis j’ai encore changé… Je ne sais si l’on peut encore me qualifier d’humain ou juste d’abomination. Bientôt je ne serais plus, ou du moins la moindre lucidité m’aura perdu, car l’absence de satiété me tient éveillé en permanence désormais, dans un état d’errance et de rage sourde, tel un beau diable enfermé. Alors j’écris ces lignes, du moins j’essaye, avant que l’on ne me chasse ou que l’on ne me tue. Diantre, quelle libération ce serait !
Because I’m thirsty. Oh, how thirsty I am…
Car j’ai soif. Pardieu que j’ai si soif…
Walter Melon
Walter Melon
+END OF AUTOMATIC TRANSCRIPTION+
+FIN DE TRANSCRIPTION AUTOMATIQUE+

That miniature (and story) was created for the Secret Santa Challenge 2024, organized by the “Sinistre & Sombre” Discord Community. The goal was to convert out of nowhere a mini for someone else, just following a short list of keywords given by them. I ended up with “vegetable” and “insectoid”… and so I did this!
Cette figurine (et nouvelle) a été réalisée dans le cadre du Challenge “Secret Santa 2024” organisé par la communauté du discord Sinistre et Sombre. le but était de réaliser une fig pour quelqu’un en partant de quelques vagues indications de son crû. Je suis tombée sur “insectoïde” et “légume”… et voici donc le résultat !
I hope you will enjoy the companion story as much as I loved writing it, and I will see you next time for other stories amidst the barren lands of Æternopia.
J’espère que vous apprécierez l’histoire accompagnant cette figurine autant que moi j’ai apprécié l’écrire, et à bientôt sur Æternopia.
~Lady Numiria~